DRACULA
HISTOIRE :
En 1492, le guerrier Vlad Dracul, surnommé également Vlad l’empaleur, délaisse sa bien-aimée Elizabetha pour affronter les Turcs dans une bataille sanglante dont il ressortira triomphant. Malheureusement, les ennemis auront le temps de faire croire à Elizabetha que le grand guerrier vient de tomber au combat, provoquant ainsi son suicide. Rongé par la haine, Vlad renie Dieu pour rejoindre les forces du mal. C’est ainsi que naîtra Dracula.
FICHE DU FILM :
* Titre : Dracula
* Titre original : Bram Stoker's Dracula
* Titre québécois : Dracula d'après l'œuvre de Bram Stoker
* Réalisation : Francis Ford Coppola
* Scénario : James V. Hart et John Veitch, d'après le roman de Bram Stoker)
* Production : Francis Ford Coppola, Fred Fuchs et Charles Mulvehill
* Société de production : Columbia Pictures
* Budget : 40 000 000 $ (30 350 000 €)
* Musique : Wojciech Kilar et Annie Lennox
* Photographie : Michael Ballhaus
* Montage : Anne Goursaud, Glen Scantlebury et Nicholas C. Smith
* Décors : Thomas E. Sanders
* Costumes : Eiko Ishioka
* Pays d'origine : États-Unis, France
* Format : Couleurs - 2,35:1 - Dolby Surround - 35 mm
* Genre : Fantastique, Horreur, Drame, Romance
* Durée : 127 minutes (2h07))
* Dates de sortie :
o 13 novembre 1992 États-Unis États-Unis
o 13 janvier 1993 France France
CASTING :
* Gary Oldman (VF : André Oumansky / Stéphane Freiss) : Le comte Vlad Dracul / Dracula
* Keanu Reeves (VF : Thierry Ragueneau) : Jonathan Harker
* Winona Ryder (VF : Claire Guyot) : Mina Murray / Elisabeta
* Anthony Hopkins (VF : Jean-Pierre Moulin) : Abraham Van Helsing
* Richard E. Grant (VF : Guy Chapelier) : Dr Jack Seward
* Sadie Frost (VF : Michelle Lituac) : Lucy Westerna
* Cary Elwes (VF : George Caudron) : Lord Arthur Holmwood
* Billy Campbell (VF : Bernard Gabay) : Quincey P. Morris
* Monica Bellucci : une des concubines de Dracula
* Tom Waits (VF : Laurent Hilling) : R.M. Renfield
FICHE BLU RAY :
image : 1080p HD 2.35 16/9
audio : anglais francais dolby digital 5.1
sous titres : Anglais / Français / Arabe...
Bonus : Introduction de Francis Ford Coppola. Commentaire audio du réalisateur. 12 scènes supplémentaires. In-Caméra : les effets visuels de Dracula. Rigueur et folie : visualisation de Dracula. Le sang, c’est la vie : making of. Les costumes, éléments de décor : le style de Eiko Ishioka.
image :
Dracula était attendu au tournant dans son édition Blu-Ray. Bien que le master 1080P / AVC MPEG4 soit au rendez-vous, les amateurs de Haute définition ne pourront qu'être déçus par le résultat obtenu. Non seulement le résultat paraît un rien daté, mais si le master se révèle exempt de défauts majeurs, le transfert peine à atteindre les niveaux escomptés. Le transfert se voit perturbé par un grain bien trop marqué et l'ensemble demeure sans grande profondeur. Si les contrastes savent nous délivrer des noirs solides, la profondeur de champs est quasi inexistante et l'on en viendrait presque à préférer l'ancienne édition Superbit. Il en va de même avec le niveau de détails qui, loin de se montrer à la hauteur de nos attentes, se contente du minimum syndical. L'ensemble se montre en effet bien trop lisse et l'on se surprend à se demander si c'est bien un Blu-Ray que nous regardons. Même les couleurs peinent à retrouver l'aspect gothique voulu par son réalisateur. Une grosse déception.
audio :
La piste anglaise PCM 5.1 l'emporte haut la main sur les mixages Dolby Digital 5.1 mais là encore le résultat se montre bien loin de combler nos attentes. La différence avec la piste DTS plein débit de l'édition SD Superbit est minime. Les dialogues demeurent certes bien balancés et se détachent parfaitement des ambiances stéréo mais l'immersion dans l'univers de Dracula n'est pas aussi spectaculaire que nous l'aurions souhaité. Le caisson de basses parvient toutefois à nous faire profiter d'une belle profondeur générale mais en termes de dynamique, nous aurions espéré plus de punch sur les canaux surrounds.
Le mixage DD5.1 français (640Kbps) se montre à la hauteur de celui présent sur l'édition SD et devrait ravir les fans de version française. Toutefois, là encore, une dynamique plus accrue n'aurait pas été un mal. Dommage !